Édité pour la première fois en 1935, le célèbre jeu de plateau du Monopoly continue d’animer les après-midis en famille, les soirées entre amis ou les périodes de vacances aussi bien pour les petits que les plus grands. Retour sur un succès pérenne d’un jeu devenu l’une des références en la matière.
Les prémices du jeu de plateau
Qu’on y joue souvent ou pas, nous connaissons tous le principe de ce jeu de société : s’enrichir (via des revenus fonciers) et ruiner ses concurrents ! Pourtant, saviez-vous qu’initialement, Elizabeth Magie, créatrice du Monopoly, avait conçu ce jeu justement pour dénoncer ce “monopole du sol” ? C’est un ingénieur victime du chômage qui reprendra le concept du jeu, en le matérialisant via un plateau et des cartes comme le type de Monopoly que nous connaissons actuellement. Si le concept n’a sensiblement pas changé, ce jeu a su trouver son public au fil des générations, notamment grâce à de très nombreuses déclinaisons régulièrement actualisées.
De nombreux types de Monopoly pour une infinité de joueurs
Difficile de parler d’un jeu de Monopoly universel, même si la version “classique” continue de séduire toutes les générations. Le célèbre jeu de plateau se décline en effet en de nombreuses zones géographiques ou thématiques : on aura ainsi des éditions spécifiques à des villes (Caen, Liège, Toulon), à des sports (Monopoly Foot Chelsea) ou à des produits culturels comme le cinéma ou la littérature (Monopoly Star Wars, Disney, Le Seigneur des Anneaux…). Un peu comme le Trivial Pursuit, le principe-même du jeu est effectivement déclinable de manière quasi-infinie, permettant à tous types de joueurs de s’immerger dans univers qui lui est familier.
Un jeu intergénérationnel
Par ailleurs, c’est un jeu à la dynamique à la fois simple et complexe, qui permet de plaire à tous âges : un enfant sachant lire ou accompagné d’un adulte peut aussi bien apprécier une partie qu’une personne plus âgée comme son grand-parent par exemple. À chacun son mode de jeu et sa stratégie !
Autre avantage qui explique aussi son succès : le nombre de joueurs par partie, qui peut aller de deux à 6. Il est donc idéal pour les familles mais peut également se jouer simplement à deux. Enfin, ce jeu trouve son équilibre entre chance et stratégie, ce qui là encore renforce le côté “intergénérationnel” en ne basant pas son concept uniquement sur la réflexion, ce qui le rendrait difficilement accessible aux plus jeunes par exemple. Par ailleurs, le facteur chance d’un jeu lui rajoute un côté aléatoire qui vient donner un peu plus de “piquant” aux parties alors souvent riches en émotions !
Au final, on comprend mieux pourquoi ce jeu se vend à près d’un demi-million d’exemplaires annuel rien qu’en France, et a dépassé les 275 millions de copies vendues dans le monde ; même si ces chiffres restent assez vertigineux ! (Source : Planetoscope)